dimanche 23 septembre 2012

GRAYAN MÉDOC & BORDEAUX : L’HÉRITAGE DE GUY LARTIGUE


GRAYAN MÉDOC & BORDEAUX : L’HÉRITAGE DE GUY LARTIGUE

Guy Lartigue, maire de Grayan de 1947 à 2001 (pendant 54 ans), homme visionnaire, nous a quitté le 14 septembre 2012 à l’âge de 87 ans, après avoir été le plus jeune maire de France en 1947 à l’âge de 23 ans.
Un grand visionnaire et un exemple pour sa manière de travailler les dossiers qui a valeur d’exemple encore aujourd’hui pour les difficultés de Grayan et d’autres communes du Médoc avec les décisions de Bordeaux…
Le Journal du Médoc du 21 septembre 2012 lui a consacré un long article écrit par Cécile Poursac.
On peut y lire :

« … PRENDRE LE VIRAGE DU TOURISME
… Dans les années 60, Guy Lartigue est l’un des premiers à comprendre qu’il faut se tourner vers le tourisme…
Il obtient par sa mobilisation et sa persévérance… la création du centre naturiste Euronat, aujourd’hui l’un des plus importants en Europe, qui s’étend sur 335 hectares au bord de l’océan…
Des choix politiques avisés qui ont assuré des revenus confortables à la commune et lui permettent toujours de conserver des taux de taxes locales parmi les plus bas de France…

LE GOÛT DE LA CHOSE PUBLIQUE
… Il n’hésitait pas à multiplier les allers-retours à Bordeaux à chaque fois qu’il le fallait. « On n’a rien sans rien, disait-il dans le portrait que lui consacrait Jean-Pierre Gauffre dans l’un des premiers numéros du « Journal du Médoc », en octobre 1997…

Aller à Lesparre, ce n’est pas suffisant. C’est à Bordeaux que les choses se passent. Moi, j’ai bousculé un certain nombre de fonctionnaires de la Préfecture ou des élus départementaux pour que les choses bougent.

Je ne comprends pas les maires qui restent dans leur bureau en déplorant que les choses n’avancent pas, mais qui ne font rien pour les faire avancer. »

« C’était un homme de dossiers… souligne Gérard Cluzeau-Bon, qui fut son adjoint à la mairie, également adjoint de son successeur Serge Laporte…
C’était un homme politique de grande intelligence, d’une grande hauteur de vue, comme il en manque parfois aujourd’hui…

En janvier 2001, excédé par les pesanteurs du pouvoir centralisateur, ralentissant ou bloquant les projets, il décidait de démissionner de son ultime mandat, adressant un courrier officiel incendiaire au Préfet et, dans son discours d’adieu à la salle polyvalente, fustigeant les thuriféraires de la réglementation et rêvant d’une politique plus humaine, d’une plus grande justice sociale… »

À méditer et s’en souvenir pour pratiquer…



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