Maurice
GAULTIER
Euronat
33590 Grayan
Conseil
Général de la Gironde
Monsieur Philippe
Madrelle
Président
Esplanade
Charles de Gaulle
33074 Bordeaux
Grayan
, Le 4 décembre 2012
V/Réf :
CAB/NM/MG/231112
Affaire suivie par
Nicolas MADRELLE
OBJET : Prolongation de la ligne d’autocars 712 Lesparre-Grayan
pour une station
Monsieur le Président,
C’est avec plaisir que je reçois votre lettre du 30 novembre
2012.
Je vous remercie de saisir la Direction des Transports
Terrestres afin d’examiner comment peut être mis en place l’arrêt
supplémentaire après le dernier arrêt actuel (Montalivet/Front de Mer) sur la
ligne 712 Lesparre-Grayan qui permettrait une liaison avec l’arrêt
Grayan/Euronat.
Vous voudrez bien trouver ci-joint la copie de la lettre que je
viens d’envoyer au journal Sud Ouest où je me permets d’exercer mon droit de
réponse concernant la réaction de Madame Laurence Pariès, directrice des
transports, parue dans le journal Sud Ouest, édition Médoc, du 30 novembre 2012.
Cette réaction était complémentaire à l’article du journal Sud
Ouest, édition Médoc, du 30 novembre 2012 concernant cette demande de
prolongation de la ligne 712 Lesparre-Grayan.
En complément, et pour étayer cette demande de prolongation, je
vous invite à observer la situation particulière du village d’Euronat situé
dans la commune de Grayan et l’Hôpital.
REGARDEZ À CE SUJET L’EXCELLENTE CARTE-DOCUMENT N°8 ÉDITÉE EN DÉCEMBRE 2011, ET DIFFUSÉE
GRATUITEMENT PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA GIRONDE, QUI A POUR TITRE : ‘‘Randonnée pédestre – Pointe du Médoc’’
(voir remarques 1,2 et 3).
Cette carte n°8, très bien faite et très utile pour mettre en
valeur la Pointe du Médoc, va depuis la
Pointe de Grave jusqu’à Hourtin et Vertheuil – St-Estèphe. Elle est réalisée à
partir des cartes IGN.
La carte n°8 extrêmement détaillée, à l’échelle 1 /50 000,
met en évidence les faits suivants :
…/…
…/…
Le village d’Euronat est complètement à l’écart des autres villages avoisinants et est isolé en
ce qui concerne les transports publics.
Une des solutions suggérées était d’inclure Euronat dans un
transport de proximité pour drainer le territoire du Nord Médoc. Euronat est
trop éloigné des autres villages non desservis par les transports publics,
comme Jau-Dignac-et-Loirac, Valeyrac, Bégadan…
Le désenclavement du village d’Euronat ne peut réellement se
faire que par la simple prolongation d’un arrêt supplémentaire sur la ligne 712
Lesparre-Grayan, après l’arrêt de Montalivet/Front de Mer.
Ce désenclavement est particulièrement utile par le fait que ce
village d’Euronat a la particularité d’avoir une population qui varie entre 300
personnes en hiver et plusieurs milliers de personnes aux périodes des vacances
scolaires (Toussaint, Noël, Printemps), entre fin mars et début novembre et
jusqu’à plus de 10 000 personnes au cœur de l’été.
C’est pourquoi nous sommes sensibles au fait que vous portiez
intérêt à cette demande.
En vous remerciant pour votre ouverture,
je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma
considération la plus distinguée.
Maurice Gaultier
REMARQUES CONCERNANT
LA CARTE N°8 :
Remarque 1 : La
carte-document n°8 ‘‘Randonnée pédestre –
Pointe du Médoc’’, a malencontreusement oublié d’indiquer les pistes cyclables qui relient Le Gurp au
bourg de Grayan et les pistes cyclables qui relient les bourgs de Vensac et de
Talais depuis la piste cyclable Soulac-Montalivet.
Remarque 2 : La
carte-document n°8 ‘‘Randonnée pédestre –
Pointe du Médoc’’, a malencontreusement oublié de citer l’existence de l’Office de Tourisme de Grayan et l’Hôpital
dans la liste des ‘‘Informations touristiques’’ présentées sur cette carte.
Remarque 3 : La
carte-document n°8 ‘‘Randonnée pédestre –
Pointe du Médoc’’, a malencontreusement oublié d’indiquer le nom du village
d’Euronat dans la commune de Grayan
et l’Hôpital, alors que le ‘‘Centre Hélio-marin’’ de Montalivet-les-Bains est bien précisé sur la carte.
DOCUMENTS ANNEXES :
Annexe 1 :
Copie de la lettre (droit de réponse) envoyée au journal Sud Ouest le 3
décembre 2012
Annexe 2 :
Réponse complète de M. Gaultier à la réaction de Madame Laurence Pariès
Annexe 3 :
Texte de l’article paru dans le journal Sud Ouest, édition Médoc, du 30 novembre 2012
Annexe 4 :
Texte de la réaction de Madame Laurence Pariès, paru le 30 novembre 2012
ANNEXE 1 – COPIE DE LA LETTRE
(DROIT DE RÉPONSE) ENVOYÉE AU JOURNAL SUD OUEST LE 3 DÉCEMBRE 2012
Maurice
Gaultier
Euronat,
33590 Grayan
Journal Sud
Ouest
23, quai des
Queyries, CS 20001
33094 Bordeaux
Cedex
Grayan, le 3
décembre 2012
À
l’attention du Directeur de la publication
Copie
à : Journal Sud Ouest, 14-16, rue Camille-Maumey, BP2, 33112 Saint-Laurent-Médoc
Monsieur le
Directeur,
Faisant
suite à l’article que vous avez fait paraître dans le journal Sud Ouest,
édition Médoc, du 30 novembre 2012 en page 18, je me permets de vous écrire.
En effet,
étant nommément cité dans la réaction de Madame Laurence Pariès qui complétait
cet article, je me permets d’exercer mon droit de réponse.
DECEMBRE 2012
A cette fin,
vous trouverez ci-dessous le texte correspondant à insérer dans un prochain
numéro.
En
l’attente, je vous prie d’agréer,
Monsieur le Directeur, l’expression de mes respectueuses salutations.
Maurice
Gaultier
TEXTE à insérer :
Sujet : Autocars ligne
712 Lesparre-Grayan
DROIT DE RÉPONSE DE MAURICE
GAULTIER À LAURENCE PARIÈS, directrice des transports au Conseil Général, à
l’article « En tout, c’est 50 voyages l’hiver » :
Madame,
Pour faire
suite à votre réaction, voici mes remarques :
1-- Concernant la demande : Ce besoin
est bien reconnu et je vous en remercie.
2-- Concernant la fréquentation : Ces
statistiques sont liées au prix élevé des trajets à l’époque.
3-- Concernant le nombre de demandes :
Que doit-on penser des 187 personnes qui ont signé la pétition, sans compter
celles qui n’ont pas internet, celles qui n’ont pas signé car elles ne
voulaient pas que leur nom apparaisse sur le site, et les personnes qui n’ont
pas été informées ?
4-- Concernant le soutien des élus :
Madame la Députée et Messieurs les Maires de Vendays-Montalivet, de Lesparre et
de Talais m’ont écrit pour m’inviter à
contacter Monsieur Serge Laporte, Maire de Grayan et l’Hôpital, conseiller
Général et membre de la commission transport au Conseil Général.
Mr Serge
Laporte a accepté de me rencontrer le 17 août 2012 et il apparaît
alors que :
. Mr Serge
Laporte n’était pas présent à la réunion du Conseil Général, le 17 novembre
2010 à Castelnau, pour débattre des problèmes de transport et qu’il ne peut pas
présenter le compte-rendu de cette réunion ;
. il n’avait
pas observé que les transports étaient ‘‘à la demande’’ pendant l’hiver
2011-2012 ;
. il
insistera pour que si la ligne 712 est reconduite, celle-ci desserve aussi le
bourg de Grayan ;
. il est
conscient de l’intérêt de la ligne 712 pour les habitants de Grayan et
d’Euronat, pour les vacanciers et les
visiteurs de notre région.
Conclusion : La prolongation d’un
arrêt de la ligne 712 est justifiée, répond à une demande collective et a été
soutenue par Monsieur le Maire de Grayan-et-l’Hôpital, le 17 août 2012.
ANNEXE 2 – RÉPONSE COMPLÈTE DE M. GAULTIER À LA
RÉACTION DE MADAME LAURENCE PARIÈS
1-- Concernant la demande :
Laurence Pariès écrit : « … IL N’Y A
PAS QU’EURONAT QUI EN A BESOIN… »
Réponse :
Ce besoin est bien reconnu et je vous en remercie.
2-- Concernant la
fréquentation :
Laurence Pariès écrit : « … LES
STATISTIQUES DE FRÉQUENTATION MONTRENT 50 VOYAGES… »
Réponse : Ces statistiques sont
liées au prix élevé des trajets.
3-- Concernant le nombre de
demandes :
Laurence Pariès écrit : « … IL N’Y A
PAS DE FRÉQUENTATION OU PAS DE DEMANDE. JE REMARQUE D’AILLEURS QUE M. GAULTIER EST LE SEUL À RÉCLAMER LE RÉTABLISSEMENT
DE LA LIGNE… »
Réponse : Que doit-on penser des
187 personnes qui ont signé la pétition, sans compter celles qui n’ont pas
internet, celles qui n’ont pas signé car elles ne voulaient pas que leur nom
apparaisse sur le site et les personnes
qui n’ont pas été informées ?
4-- Concernant le soutien des
élus :
Laurence Pariès écrit : « … AUCUN ÉLU
N’A REPRIS LA REVENDICATION… »
Réponse : Permettez-moi d’apporter
les précisions suivantes :
. Monsieur Bernard GUIRAUD, maire de
Lesparre, a écrit le 29 juin 2012 :
« … Je
vous invite également, si ce n’est déjà fait, à solliciter le Maire de Grayan
et l’Hôpital… »
. Madame Pascale GOT, députée de la 5ème
circonscription, a écrit le 8 juillet 2012 :
« …
J’ai eu une rencontre avec les services du conseil général pour faire le point
bien que ce soit M. Serge Laporte qui suit ce dossier… Mais avez-vous contacté
M. Laporte ? En effet il n’est pas d’usage qu’un conseiller général d’un
autre canton prenne des prérogatives sur le canton de son collègue… »
. Monsieur Franck LAPORTE, maire de
Talais, a écrit le 20 juillet 2012 :
« …
Pour une desserte à la demande, les maires des Communes concernées sont mieux à
même d’intervenir… »
. Monsieur Michel BIBEY, maire de
Vendays-Montalivet, a écrit le 29 août 2012 :
« … Je
propose, avec les maires concernés, d’aborder la question en Conseil
Communautaire de la Pointe du Médoc lors d’une prochaine séance… »
. Monsieur Serge LAPORTE, maire de
Grayan-et-l’Hôpital, a accepté de me recevoir le 17 août 2012.
Il est
membre de la Commission ‘‘Transports’’ au Conseil Général de la Gironde.
… Monsieur Serge Laporte précise qu'il
n'était pas présent à la réunion du Conseil Général, le 17 novembre 2010 à
Castelnau pour débattre des problèmes de transport et il ne peut pas présenter
le compte-rendu de cette réunion…
… Il n'avait pas observé
que les transports étaient "à la demande" durant l'hiver 2011-2012
entre Lesparre et Grayan/Euronat/Le Gurp…
… Il insistera pour que si
la ligne 712 est reconduite, celle-ci desservira aussi le bourg de Grayan après
la station d'autocar d'Euronat…
… Il est conscient de
l'intérêt de l'existence de la ligne 712 eu égard aux habitants de Grayan et
d'Euronat, et aussi aux vacanciers et aux visiteurs de notre région…
ANNEXE 3 - TEXTE DE l’ARTICLE
PARU DANS LE JOURNAL SUD OUEST DU 30 NOVEMBRE 2012
Article
lu dans le journal Sud-Ouest (édition Médoc, page 18) du 30 novembre 2012 présenté
sur internet au lien :
‘‘ Les
habitants d’Euronat veulent leur bus en hiver ’’
GRAYAN-ET-L’HÔPITAL Les résidents du village naturiste regrettent la
suppression de leur arrêt de bus au moment même où le Conseil général casse ses
tarifs.
THIERRY CHÂTELIER
Longtemps,
Maurice Gaultier et sa compagne Mariette ont regardé filer le bus qui
s'arrêtait chaque jour au centre naturiste d'Euronat. Trop cher. « Au prix du
trajet (32,60 € A/R bordeaux par exemple), on n'avait pas envie de le prendre.
Même aux amis qui nous rendaient visite je leur déconseillais de le prendre. »
« La Gironde était un des départements les plus chers », renchérit Mariette.
Seulement voilà, le Conseil général de Gironde, qui finance les lignes de bus,
a décidé de casser les prix instaurant un tarif unique (4 euros) pour un
aller/retour vers Bordeaux, le Cap-Ferret, Blaye ou Saint-Émilion.
À ce
compte-là, le couple était prêt à revoir ses habitudes en matière de
déplacement. Problème : en cassant les prix, le Conseil général a aussi
supprimé… l'arrêt de bus d'Euronat, désormais desservi pour les seuls mois de
juillet et août. La raison ? Une fréquentation insuffisante de la ligne qui
s'arrête désormais 5 kilomètres plus loin à Vendays. Maurice Gaultier hésite
entre colère et ironie. « Ces statistiques ne peuvent en aucun cas servir pour
déterminer si la fréquentation sera toujours aussi faible avec une tarification
enfin accessible à tous, et une bonne information. »
« Il
fallait expérimenter »
Instruit
dès le mois de juin de la future suppression, l'intéressé a commencé à remuer
ciel et terre en tapant à la porte des élus. Une pétition a été mise en ligne
sur Internet. Maurice Gaultier multiplie les échanges épistolaires avec le
conseiller général Vincent Nuchy (PS) en charge du dossier. Le dernier en date,
adressé sous pli recommandé, remonte à la semaine dernière et interpelle l'élu
sur le coût d'une réouverture de la ligne. « Je ne pensais pas qu'au bout de
quatre mois on en serait encore là », soupire l'intéressé. Dans son combat, il
peut compter sur le soutien du directeur d'Euronat, Jean-Michel Lorefice, lui
aussi surpris. « Ce qui est étonnant c'est qu'au moment même où on veut
favoriser une politique de transports en commun, en baissant les tarifs, on
supprime une ligne. » « Il aurait fallu expérimenter un an avec les nouveaux
tarifs », estime Mariette Feuerbach.
Si l'activité du centre naturiste bat son
plein l'été, une partie des habitants y vit à l'année. « Nous sommes un village
vraiment atypique. 200 à 250 personnes résident à l'année ici », souligne
Jean-Michel Lorefice. « Certains des résidents ne possèdent pas de voitures »,
insiste Maurice Gaultier qui n'entend pas baisser les bras. « Nous souhaitons
l'ouverture de la ligne toute l'année car nous sommes dans un lieu où il y a de
la vie. »
ANNEXE 4 – TEXTE DE LA RÉACTION
DE MADAME LAURENCE PARIÈS, PARU LE 30 NOVEMBRE 2012
Texte de la réaction de Madame Laurence
Pariès, directrice des transports au Conseil Général de la Gironde, présenté
dans le journal Sud Ouest, édition Médoc, du 30 novembre 2012 :
« En tout, c’est 50 voyages
l’hiver »
RÉACTION Laurence Pariès, directrice des transports au Conseil
général, justifie la mesure
« SUD
OUEST ». : Qu’est-ce qui a justifié
la suppression de l’arrêt d’Euronat ?
LAURENCE PARIÈS. : La ligne a été fermée en septembre et pour la
période hivernale mais reste ouverte en juillet et août. Sur cette ligne, on a
fait le constat qu’il n’y avait pas de voyageurs l’hiver. Euronat n’est pas le
seul arrêt concerné. Cela vaut aussi pour Hourtin et Carcans.
Les statistiques de fréquentation montrent 50
voyages, soit 25 A/R), l’hiver. C’est rien du tout.
« SUD
OUEST ». : M. Gaultier estime qu’il
aurait fallu expérimenter une année puisque de nouveaux tarifs viennent d’être
mis en place. Qu’en pensez-vous ?
LAURENCE PARIÈS. : Nous raisonnons un peu différemment. Il n’y a pas de
fréquentation, ou pas de demande. Je remarque d’ailleurs que M. Gaultier est le
seul à réclamer le rétablissement de la ligne.
« SUD
OUEST ». : Une pétition a quand même
été mise en ligne et signée.
LAURENCE PARIÈS. : Oui, mais aucun élu n’a repris la revendication de
M. Gaultier.
Je suis allée dans le Médoc pour rencontrer les
maires et les inviter à développer les transports de proximité. Il n’y a pas
qu’Euronat qui en a besoin. L’idée c’est que la Communauté de communes prenne
en charge ces transports de proximité. Le Conseil général pourrait soutenir en
finançant à 50%.