1 - LETTRE DU 21
JANVIER 2013 - RÉPONSE À LA LETTRE DU 15 JANVIER 2013
Maurice
GAULTIER
Euronat
33590 Grayan
À
Conseil Général de la Gironde
Monsieur Philippe Madrelle
Président
Esplanade Charles de Gaulle
33074 Bordeaux
Grayan, Le 21 janvier 2013
V/Réf : CAB/NM/MG/231112
Affaire suivie par Nicolas MADRELLE
Vos
Réf : DTT/SGOT/SR/FS/26/12/2012
Affaire
suivie par S. RADONDY
Copie : Monsieur Gérard MARTY, Directeur Général des Services
Départementaux
OBJET : Prolongation de la ligne d’autocars 712 Lesparre-Grayan
pour une station depuis Montalivet.
Monsieur le Président,
Dans votre
dernier courrier que vous m’avez adressé le 30 novembre 2012, vous aviez
écrit :
« J’ai bien pris note des éléments que vous
avez pris la peine de m’indiquer dans votre correspondance et j’ai saisi la
Direction des Transports Terrestres afin que votre demande soit examinée dans
les meilleurs délais.
Bien sûr, je ne manquerai pas de vous tenir
informé des suites qui seront réservées à cette requête. »
Venant de
recevoir la réponse de la Direction des Transports Terrestres, datée du 15
janvier 2013 et signée par Monsieur
Gérard MARTY, Directeur Général des Services Départementaux, je constate
que cette réponse reprend point par point les idées exprimées par Monsieur Vincent NUCHY , Président de
la Commission transport, dans sa lettre qu’il m’avait fait parvenir le 14
novembre 2012. La réponse du 13 janvier 2013 est présentée en annexe 3.
A la suite
de la lettre envoyée par Monsieur Vincent NUCHY le 14 novembre 2012, je m’étais
permis d’écrire le 26 novembre 2012 à Monsieur Vincent NUCHY en lui demandant :
« Aussi, je me permets de vous recontacter
pour vous demander, comme vous l’indiquiez, de bien vouloir préciser le montant
du surcoût lié au temps de conduite et au kilométrage supplémentaire. »
Comme la
dernière réponse de la Direction des Transports Terrestres, datée du 15 janvier
2013, n’apporte aucun élément nouveau, et en particulier ne chiffre pas le
surcoût, je me suis permis d’analyser un estimatif du surcoût pour d’une part,
la prolongation de la ligne 712 et d’autre part, pour la proposition d’un
véhicule dans le cadre d’un transport de proximité, pris en compte par la
Communauté de Communes et le Conseil Général de la Gironde.
Ces
estimatifs sont approximatifs, mais ils permettent de chiffrer
approximativement les conséquences financières de l’une ou l’autre proposition.
1)
PROLONGATION
DE LA LIGNE 712 DEPUIS MONTALIVET, pour tous quels que soit l’âge :
L’étude
est présentée en annexe 1. La conclusion de cette étude est présentée
ci-dessous :
‘‘Faute d’information fiable il
est possible d’envisager 1 à 2 passagers A/R par jour, soit :
Période de septembre à juin (10 mois) : 137 trajets A/R égale 137 passagers ou 274 passagers.
À 4 € chaque, cela permet une rentrée de : 137 passagers x 4 € =
548 € ou 274 passagers x 4 € = 1 096 €.
Soit un surcoût pour le Conseil
Général de 1700 € moins 548 € = 1 152 €, à 1 700 € moins 1 096 € = 604 €.
La zone d’équilibre s’établit à
une moyenne, sur 10 mois, de 3 passagers par jours scolaires, soit 411
passagers sur 10 mois : 137 trajets x 3 passagers A/R x 4 € = 1 644 €, qui
annule alors le surcoût.
2) MISE EN PLACE D’UN TRANSPORT DE PROXIMITÉ, réservé
à une population restreinte :
L’étude est présentée en annexe 2. La conclusion de
cette étude est présentée ci-dessous :
‘‘PRIX
À DEMANDER AUX PASSAGERS : Exemple : deux euros par voyage et par
passager.
Si 20
voyages par jour pendant 5 jours durant 44 semaines :
20
voyages x 5 jours x 44 semaines x 2 € =
8 800 €.
D’où
un coût pour la Communauté de Communes et le Conseil Général de la Gironde
de :
26 500 € – 8 800 € = 17 700 € (un chauffeur).
Si chaque voyage coûte six euros par voyage : 20 voyages x 5 jours x 44 semaines x 6
€ = 26 400 €.
D’où alors
un coût nul pour la Communauté de Communes et le Conseil Général de la
Gironde.
Ce montant de 6 € par voyage n’est-il pas
dissuasif eu égard au prix de 2 € des voyages TransGironde ? ’’
EN CONCLUSION, il apparaît que le coût
final pour le Conseil Général de la Gironde est le moins élevé dans le cas de
la prolongation de la ligne d’autocars 712 de Lesparre à Grayan, pour tous.
Pour 10 mois, avec un minimum de 25 trajets
aller-retour, le coût serait de l’ordre de 1 600 €.
Pour 5 mois, le coût serait de l’ordre de
576 € à 312 € selon qu’il y a 1 ou 2 passagers par voyage.
Le seuil
d’équilibre, pour un surcoût nul,
est de 3 passagers A/R par
jours scolaires (4 jours par semaine : lundi, mardi, jeudi et vendredi), durant 10 mois (411 passagers A/R), ou 5
mois (198 passagers A/R).
Avantage :
les passagers pris en charge à l’arrêt d’autocar de Grayan/Euronat sont
immédiatement intégrés dans le réseau et le mode de tarification de
TransGironde, sans aucun supplément à payer.
Dans le cas d’un transport de proximité, si les
passagers paient pour chaque voyage deux
euros, alors pour 10 voyages par
jour sur 44 semaines, le coût pour le Conseil Général et la
Communauté de Communes serait de l’ordre de 17 700 €. L’équilibre financier est obtenu si chaque passager paie six
euros par voyage, ce qui parait élevé. De plus ce type de voyage est
réservé à une population restreinte (plus de 70 ou 75 ans) ou dite
« captive » examinée au cas par cas (femmes enceintes…)...
Le transport de proximité réservé à une
population très restreinte ne semble pas permettre de désenclaver le village
Euronat, car il doit être accessible à une
population de tous âges.
Tout
cela explique pourquoi la solution de la prolongation de la ligne 712 à Euronat
est demandée, car aussi son
fonctionnement induit pour le Conseil Général un surcoût maximum de 1 600
€ pour 10 mois.
Le
surcoût peut même être annulé s’il y a 3
passagers par jours scolaires. Il n’y a aucune charge pour la Communauté de Communes, et aucun frais
supplémentaire pour les passagers, qui sont tous acceptés.
Il est à
noter qu’un, voire deux autocars de TransGironde sont en
« parking » à Montalivet !
Dans
l’attente de vous lire, et souhaitant que cette arrêt supplémentaire de la
ligne 712 soit retenu,
je vous prie d’agréer, Monsieur le
Président, l’expression de ma considération la plus distinguée.
Maurice
Gaultier
Annexe
1 : Prolongation de la ligne 712 depuis Montalivet – étude approximative
du coût.
Annexe
2 : Mise en place d’un transport de proximité – étude approximative du
coût.
Annexe
3 : Lettre du Conseil Général de la Gironde du 15 janvier 2013.
ANNEXE 1 : PROLONGATION DE LA LIGNE 712 DEPUIS MONTALIVET – Étude
approximative du coût
INTÉRÊT – RAPPEL : La prolongation
de la ligne 712 au départ de Montalivet/Front de Mer pour une durée de trajet
de 6 minutes et une distance de 6 kilomètres permettrait aux usagers d’Euronat
de bénéficier de l’autocar dans les conditions suivantes.
Comme le
mercredi les autocars reviennent plus tôt dans l’après-midi, il n’a été retenu
que la possibilité d’avoir un transport à la demande les jours scolaires :
lundi, mardi, jeudi et vendredi,
soit au maximum 4 fois par semaine.
Les
horaires pour les passagers de l’arrêt de Grayan/Euronat seraient alors :
ALLER : départ de Grayan/Euronat à 7h09 pour arriver à
Bordeaux/place des Quinconces à 9h40.
RETOUR :
départ de Bordeaux/place des Quinconces à 15h00 pour arriver à Grayan/Euronat à 17h27.
En tenant compte des vacances scolaires où l’autocar ne circule pas,
est indiqué ci-dessous le nombre de jours de voyage possibles de Grayan/Euronat
à Bordeaux et retour :
Période du 3 septembre 2012 au 28 juin 2013 (10 mois) : 137 jours
de voyage.
Période du 1er février 2013 au 28 juin 2013 (5 mois) :
66 jours de voyage.
Estimatif du surcoût financier (tenant
compte que Citram facture dans tous les cas 7/10 des trajets):
ESSENCE : sur la base
d’une consommation de 20 l/ 100 km au prix de 1,60 € par litre (1 trajet =
1 A/R) :
Période de septembre à juin : 137 trajets x
13 km x 2 = 3 562 km x 7/10 = 2 493 km arrondi à 2 500 km.
D’où les frais d’essence correspondants de septembre à juin : 500
litres x 1,60 € = 800 €.
Période de février à juin : 66
trajets x 13 km x2 = 1716 km x 7/10 = 1201 km arrondi à 1210 km.
D’où les frais d’essence correspondants de février à juin : 242
litres x 1,60 € = 387 €, arrondi à 390 €.
FRAIS DU CHAUFFEUR : sur la base
d’un salaire de 1 500€/mois soit 3 000 € avec les charges pour 160 heures de
travail par mois (1 trajet = 1 A/R) :
Période de septembre à juin : 137 trajets x 15 mn x 2 = 4 110mn =35 heures x 7/10 = 48
h.
D’où les frais de chauffeur correspondants de septembre à juin :
48 h x 3 000 €/160 = 900 €
Période de février à juin : 66
trajets x 15 mn x 2 = 1 980 mn = 33 heures x7/10 =23,1 h arrondi à 24h.
D’où les frais de chauffeur correspondants de février à juin : 24 h x 3 000 €/160 = 450 €
TOTAL
DES FRAIS ESTIMATIFS POUR LA PROLONGATION DE LA LIGNE D’AUTOCARS 712 :
Période de septembre à juin : Essence : 800 € plus chauffeur 900 €
soit : 1 700 €.
Période de février à juin : Essence : 390 € plus chauffeur 450 €
soit : 840 €.
NOMBRE DE NOUVEAUX PASSAGERS
SUSCEPTIBLES DE PRENDRE L’AUTOCAR À GRAYAN/EURONAT :
Nous n’avons aucune statistique valable pour le passé, puisque la
nouvelle tarification de 4 € aller-retour est plus incitative à prendre
l’autocar que l’ancienne tarification à 32,60 € aller-retour.
Mme Laurence Pariès,
directrice des transports au Conseil Général,
a écrit le 30 novembre 2012 dans le journal Sud Ouest : « … Les
statistiques de fréquentation montrent 50 voyages, soit 25 A/R … »
Une période de test permettrait de savoir quel serait le nombre de
voyageurs en notant en particulier que, de septembre à novembre et de mars à
juin, le village Euronat accueille les vacanciers et est totalement ouvert à
tous les visiteurs avec les thermes qui fonctionnent et tous les magasins
ouverts.
Faute d’information fiable il est possible d’envisager 1 à 2 passagers
A/R par jour, soit :
Période de septembre à
juin (10 mois) : 137 trajets A/R égale 137 passagers ou 274 passagers.
À 4 € chaque, cela permet une rentrée de 137 passagers x 4 € = 548 €
ou 274 passagers x 4 € = 1 096 €. Soit un surcoût pour le Conseil Général de 1700 € moins 548 € = 1 152 €, à 1 700 € moins 1 096 € = 604 €.
La zone d’équilibre s’établit à
une moyenne, sur 10 mois, de 3 passagers par jours scolaires, soit 411
passagers sur 10 mois : 137 trajets x 3 passagers A/R x 4 € = 1 644 €, qui
annule alors le surcoût.
Il est à noter qu’un, voire deux autocars de TransGironde sont en
« parking » à Montalivet !
ANNEXE 2 : MISE
EN PLACE D’UN TRANSPORT DE PROXIMITÉ – Étude approximative du coût
RAPPEL : La proposition
suivante est celle du Conseil Général qui suggère « la mise en œuvre par la Communauté de Communes de la Pointe d
Médoc, accompagnée par le Conseil Général de la Gironde, d’un transport de
proximité», qui ajoute :
« Ce type de transport,
réalisé avec des véhicules de faible capacité, serait plus souple et
permettrait de mieux drainer le territoire du Nord Médoc »,
puis :
« Ce transport serait mis
en place dans le cadre d’un partenariat entre la Communauté de Communes de la
Pointe du Médoc et le Conseil Général de la Gironde, chacun prenant en charge
50 %, du déficit d’exploitation de ce dispositif ».
INTÉRÊT : Un transport de
proximité permettrait de rejoindre l’arrêt d’autocar de Montalivet.
Mais
surtout un autre intérêt pourrait être de rejoindre l’arrêt d’autocar de la
ligne 713 Soulac-Lesparre à Saint-Vivien/bourg (à 9 km d’Euronat) ou à
Vensac/La Croix (à 8km d’Euronat).
Ces
arrêts sont desservis TOUTE L’ANNÉE
du lundi au vendredi par l’autocar ligne 713 :
ALLER : passage à 9h07 à Saint-Vivien/Bourg ou à 9h13 à Vensac/La Croix. Arrivée à Bordeaux/place des Quinconces à 11h40.
RETOUR : départ à 16h20 de Bordeaux/place des Quinconces pour arriver à Vensac/La Croix à 18h31 ou à Saint-Vivien/Bourg à 18h35.
Le transport
de proximité pourrait aussi permettre entre autre d’aller à Montalivet (à 6 km
d’Euronat), Grayan/Bourg (à 8 km d’Euronat), Vendays (à 10 km d’Euronat),
Soulac (à 13 km d’Euronat), Lesparre (à 22 km d’Euronat)… Il permet du ‘‘porte à porte’’ et doit être
réservé 48 heures à l’avance.
Mais surtout ce transport est réservé à une
population restreinte : personnes âgées de plus de 70 ou 75 ans,
personnes dites « captives » examinées au cas par cas (femmes
enceintes, personnes momentanément invalides…)... Un dossier est à présenter.
Le prix est d’environ 2 € en Gironde.
FRAIS À PRÉVOIR « Transport de
proximité » - soit transporteur TransAdapt soit en régie
directe CDC :
ACHAT DU
VEHICULE : 30 000 €
AMORTISSEMENT
DU VEHICULE SUR 10 ANS : soit 3 000 € par an
FRAIS DE
CHAUFFEUR :
Un chauffeur : sur la base d’un salaire de
1 500 € par mois soit 3 000 € par mois en incluant les charges.
FRAIS
D’ESSENCE : base 200 km par jour soit pour 5 jours par semaine pendant 44
semaines :
200 km x 5
jours x 44 semaines = 44 000 km. Au prix de 1,60 € le litre et pour une
consommation de 20 litres/100 km : 44 000 km/100 x 20 = 8 800 litres x
1,60 € = 14 080 € arrondi à 14 000 €.
TOTAL DES
FRAIS SUR 12 MOIS :
Autocar
3 000 € plus chauffeur 36 000 € plus essence 14 000 €, soit au
total : 53 000 €.
Coût : 50 % pour Communauté de
Communes et 50 % pour le Conseil Général de la Gironde : soit pour un
chauffeur : 26 500 € si les passagers sont gratuits.
PRIX À DEMANDER AUX PASSAGERS :
Exemple : deux euros par voyage et par passager.
Si 20 voyages par jour pendant 5 jours durant
44 semaines :
20 voyages
x 5 jours x 44 semaines x 2 € = 8 800 €.
D’où un coût pour la Communauté de Communes
et le Conseil Général de la Gironde de :
26 500 € – 8
800 € = 17 700 € (un chauffeur).
Si chaque
voyage coûte six euros par
voyage : 20 voyages x 5 jours x 44 semaines x 6 € = 26 400 €.
D’où alors un coût nul pour la Communauté
de Communes et le Conseil Général de la Gironde.
Ce montant
de 6 € par voyage n’est-il pas dissuasif eu égard au prix de 2 € des voyages
TransGironde ?
ANNEXE 3 :
LETTRE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA GIRONDE DU 15 JANVIER 2013
Gironde
Conseil
Général
gironde.fr
Direction
Générale Adjointe chargée des Services Techniques
Direction
des Transports Terrestres
À
Monsieur
Maurice GAULTIER
Euronat
33590 GRAYAN
ET L’HÔPITAL
Nos
Réf : DTT/SGOT/SR/FS/26/12/2012
Affaire
suivie par S. RADONDY
Tél. :
05.56.99.344.46
Bordeaux,
le15 janvier 2013
Monsieur,
Par lettre
du 04 décembre 2012, vous avez bien voulu me solliciter à nouveau au sujet de
l’absence de desserte en hiver du Centre Euronat situé à Grayan et l’Hôpital
par la ligne 712.
Vous
souhaitez que cette desserte soit mise en œuvre depuis l’arrêt ‘‘ Vendays
Montalivet – front de Mer ’’ à la demande, afin de limiter l’impact
financier pour le Conseil Général de la Gironde de cette extension de ligne.
Comme
Monsieur Vincent Nuchy, Président de la Commission Transport, Mobilité Durable
et Intermodalité vous l’a indiqué dans son courrier du 14 novembre 2012, le
Plan Transport TransGironde, mis en place depuis le 1er septembre
2012, prévoyait la suppression de la ligne 712 en période hivernale. Les
services qui ont été mis en place, pour répondre à la demande de quelques
usagers, sont des circuits scolaires de desserte des établissements de
Lesparre-Médoc qui ont été « mis en ligne » et sont dorénavant
ouverts sur les horaires scolaires et durant les jours de fonctionnement des
établissements aux usagers commerciaux.
La
délégation de service public pour l’exécution de cette ligne a donné lieu à la
signature d’un contrat entre le transporteur et le Conseil Général de la
Gironde devra être signé avec le transporteur. Le dispositif de déclenchement
du service à la demande entre Euronat et Vendays Montalivet – Front de Mer sera
certes moins coûteux qu’une ligne fixe mais engagera malgré tout un surcoût lié
au temps de conduite et au kilométrage parcouru supplémentaire. D’autre part,
je souhaite vous informer que compte tenu des modalités de paiement d’une DSP,
ce surcoût n’est pas facturé à posteriori, une fois le service déclenché. En
effet, le transporteur chiffre ce surcoût à priori, en s’appuyant sur un taux
de déclenchement du service, de l’ordre de sept fois sur dix. Ainsi, même sans
être déclenché, cette extension de ligne coûtera 7/10 du coût réer (soit avec
un fonctionnement systématique) au Conseil Général de la Gironde.
Au regard de
la fréquentation hivernale de la ligne 712 avant sa suppression, il me semble,
dans un souci de rationalisation des dépenses publiques, que la mise en œuvre
par la Communauté de Communes de la Pointe du Médoc, accompagnée par le Conseil
Général de la Gironde, d’un transport de proximité pour les personnes dites
« captives » serait mieux adaptée à la demande locale, notamment en
hiver.
Ce type de
transport, réalisé avec des véhicules de faible capacité, serait plus souple et
permettrait de mieux drainer le territoire du Nord Médoc en favorisant non
seulement les rabattements vers des pôles structurants offrant services,
équipement et transport en commun (TER – TransGironde), tels que Soulac sur Mer
et Lesparre, mais aussi pourrait offrir des liaisons transversales Est/Ouest
entre les communes de l’Estuaire et celles du Littoral.
La réflexion
engagée dans le cadre de Mobilité 2030 par le Conseil Général de la Gironde et
pour laquelle vous êtes venus apporter votre contribution le 20 octobre dernier
doit nous amener à évoluer vers des dispositifs moins coûteux, plus souples,
efficaces et surtout adaptés aux besoins des girondins et aux spécificités de
notre vaste territoire.
En conclusion,
il me semble préférable que la desserte d’Euronat en hiver, soit mise en œuvre
par du transport de proximité à destination d’un public dit
« captif » mais qui présente une grande souplesse :
déclenchement à la demande, destinations et horaires. Ce transport serait mis
en place dans le cadre d’un partenariat entre la Communauté de Communes de la
Pointe du Médoc et le Conseil Général de la Gironde, chacun prenant en charge
50 %, du déficit d’exploitation de ce dispositif.
Je vous prie
de bien vouloir agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Le Président
du Conseil Général
P/le
Président du Conseil Général
Le Directeur
Général
Des Services
Départementaux
Gérard MARTY
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